« La Direction de la protection de la jeunesse a pour mission d’offrir aux enfants et aux adolescents, ainsi qu’à leurs parents et leurs proches, des services spécialisés qui visent notamment à assurer leur protection, à favoriser leur responsabilisation, à clarifier leur projet de vie et à réaliser leur projet d’adoption. »

À cet égard, il importe de préciser que la mission de la Direction de la protection de la jeunesse doit s’inscrire dans le respect :

  • Des mandats qui lui sont confiés par la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) et par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) particulièrement en regard des responsabilités attribuées à la directrice de la protection de la jeunesse et à la directrice provinciale;
  • De certaines dispositions législatives en matière d’adoption (Code civil) et d’expertises auprès de la Cour supérieure du Québec (LSSSS).

En plus de sa mission spécifique, la Direction de la protection de la jeunesse se donne comme mission complémentaire de :

  • Collaborer à la promotion et à la prévention : En intervenant tôt et avec pertinence, nous contribuons à prévenir la répétition et l’aggravation des problèmes de maltraitance. En ciblant notre intervention, en partageant avec nos partenaires nos compétences et nos expertises, en collaborant à leurs actions auprès des populations vulnérables, nous contribuons à prévenir l’apparition de problèmes dans certains groupes à risque.
  • Informer et sensibiliser nos partenaires internes et externes et la population : En informant et en sensibilisant nos partenaires et l’ensemble de la population aux besoins des enfants et de leur famille, nous nous assurons d’une meilleure prise de conscience et d’une plus grande capacité de la communauté à agir sur les facteurs conduisant à la maltraitance.

L’offre de service en protection de la jeunesse spécialisée s’adresse de façon générale aux enfants de 0 à 18 ans et à leurs proches résidant sur le territoire de Chaudière-Appalaches et ayant besoin de protection, de services spécialisés, principalement de nature psychosociale. Celle-ci fait appel à des expertises de pointe afin d’apporter une réponse adaptée aux besoins souvent intenses, persistants et généralement de nature complexe que présentent plusieurs des usagers.

Il est important de rappeler qu’un bon nombre des interventions effectuées à la Direction de la protection de la jeunesse le sont dans un contexte d’autorité, en interface avec la Cour du Québec (Chambre de la jeunesse) en matière de protection et de délinquance. En effet, malgré les efforts importants consacrés à la recherche d’ententes consensuelles, plusieurs enfants et jeunes en protection sont orientés vers des mesures ordonnées. Donc, ces usagers et souvent leurs parents sont non volontaires. De plus, tous les jeunes contrevenants sont référés à la directrice provinciale à la suite d’une plainte policière même si les mesures appliquées sont souvent des sanctions extrajudiciaires. La DPJ intervient aussi quelquefois en vertu de la LSSSS dans certains champs qui relèvent de sa mission spécifique.

L’intervention à la Direction de la protection de la jeunesse se différencie donc en ce qu’elle requiert une spécialisation due :

  • Au contexte d’intervention d’autorité de l’état dans lequel les services sont dispensés;
  • À l’expertise clinique exigée par la complexité et la multiplicité des problématiques;
  • Au caractère unique et exceptionnel de la Loi sur la protection de la jeunesse;
  • Au caractère sociojudiciaire de l’intervention.
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