Hystérosalpingographie

L’examen radiologique appelé hystérosalpingographie consiste à visualiser la cavité de l’utérus et des trompes de Fallope ou trompes utérines à l’aide d’un produit de contraste iodé injecté dans l’utérus grâce à une sonde. Cet examen est très utile dans les bilans de stérilité pour vérifier la perméabilité des trompes utérines. Environ un quart des troubles de la fertilité seraient causés par un problème de perméabilité des trompes (trompe obstruée). Pour réaliser cet examen, nous utilisons la radioscopie (visualisation des organes en mouvement grâce aux rayons X) et des radiographies standards. Comme l’examen requiert l’utilisation d’un produit de contraste à base d’iode, il est important que la patiente avise le médecin ou les technologues si elle présente une allergie à ce produit.
Préparation à l’examen L’hystérosalpingographie se réalise dans la première partie du cycle menstruel (dans les 10 jours après le début des règles). Elle ne devra pas être réalisée en cas de grossesse. Aucune préparation n’est nécessaire. Il n’y a pas besoin d’être à jeun : la patiente peut manger, boire et prendre ses médicaments. Déroulement de l’examen L’hystérosalpingographie est pratiquée par un radiologiste, assisté d’une technologue en imagerie médicale. Pendant l’examen, la patiente est allongée sur le dos ou placée en position gynécologique. L’examen se déroule dans des conditions stériles et les professionnels agissent avec tact et discrétion. Le radiologiste commence par mettre un spéculum puis introduit la sonde dans la cavité utérine. Le produit de contraste est injecté lentement et au même moment, le radiologiste utilise la radioscopie pour en vérifier la progression. Plusieurs images sont réalisées dans différentes positions. À la fin de l’examen, la sonde est enlevée. L’introduction de la sonde est le moment le plus désagréable, mais il ne dure que quelques instants. L’injection du produit de contraste peut être responsable de douleurs identiques à celles des règles. Elles sont passagères et la patiente peut utiliser le même médicament qu’elle utilise pour les douleurs menstruelles pour diminuer l’inconfort. Lorsque l’examen est terminé, toutes les images enregistrées sont analysées par un radiologiste, qui rédige un rapport. Ce rapport est acheminé au(x) médecins(s) qui a (ont) demandé l’examen. Après l’examen, la patiente devra utiliser une protection féminine, car l’écoulement du produit peut se produire durant un ou deux jours et, parfois, de légères pertes sanguines surviennent. Habituellement, la patiente peut retourner à ses occupations régulières après l’examen. Dose de radiation Pour la radioscopie et pour les radiographies standards, nous utilisons une certaine quantité de rayons X. La quantité dépend de ce que nous voulons obtenir, des produits de contraste utilisés et de l’épaisseur de la structure à radiographier. Les technologues et les radiologistes sont formés pour diminuer le plus possible la dose de radiation sans toutefois nuire à la qualité des images. Enregistrement et conservation des images Les images en mouvement produites avec la radioscopie sont rarement conservées. Par contre, au cours d’un examen qui utilise la radioscopie, nous prenons plusieurs radiographies numériques qui, elles, sont conservées dans le dossier radiologique de la patiente.
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